Le texte le plus important, autour duquel se fonde le groupe de la Pléiade
est La Défense et Illustration de la langue française de du Bellay, publiée en
1549. Celui-ci l’a écrit pour répondre à l’Art poétique de Thomas Sébillet,
paru en 1548. Du Bellay défend le français contre le latin, en proposant
un enrichissement de la langue française à l’aide d’emprunts aux parlers
locaux, au latin et au grec, à la création d’infinitifs substantivés, de mots
composés ou dérivés. Il propose d’employer des genres poétiques hérités
de l’Antiquité tels que l’ode, l’élégie, l’épigramme et de l’Italie comme
le sonnet pour remplacer les genres courants au Moyen Âge (rondeaux,
ballades, chansons...). Il s’agit donc de défendre une imitation créatrice.
C'est dans ce contexte très riche que sont écrits les trois poèmes étudiés.
C'est dans ce contexte très riche que sont écrits les trois poèmes étudiés.
Lecture analytique de Ronsard, "Soit que son or se crêpe lentement", Les Amours, 1552.
Nous pouvons nous demander en quoi ce poème est représentatif de la poésie de la Pléiade. Nous y répondrons en suivant le plan suivant :
I. Un sonnet à la manière de Pétrarque
1. La forme du sonnet héritée de Pétrarque
2. Un blason
3. L’expression lyrique des sentiments
II. L’œuvre d’un poète humaniste
1. L’inspiration antique (les figures mythologiques)
2. La pointe héritée de l’épigramme latine
1. La forme du sonnet héritée de Pétrarque
2. Un blason
3. L’expression lyrique des sentiments
II. L’œuvre d’un poète humaniste
1. L’inspiration antique (les figures mythologiques)
2. La pointe héritée de l’épigramme latine
3. Le jeu littéraire (la composition ciselée du sonnet dans le jeu des
strophes qui se répondent)
III. Quand la littérature rivalise avec la peinture
1. Une description en mouvement
2. La lumière qui vient des cheveux
3. La femme saisie à différents moments comme si elle se métamorphosait
III. Quand la littérature rivalise avec la peinture
1. Une description en mouvement
2. La lumière qui vient des cheveux
3. La femme saisie à différents moments comme si elle se métamorphosait
Lecture analytique de Du Bellay, "Heureux qui comme Ulysse", Les Regrets.
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Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons. |
Dans son sonnet, Du Bellay, alors en Italie, se rappelle avec nostalgie de son pays natal qu'il oppose à Rome.
On pourra vous demander : en quoi ce poème est-il à la fois traditionnel et original.
Vous répondrez très simplement en évoquant d'une part les caractéristiques traditionnelles du poème (sentiment d'exil, lyrisme, nostalgie) et d'autre part en montrant que son originalité tient du paradoxe (rejet de l'héritage antique au profit du pays natal, attachement à la France caractéristique des poètes de la Renaissance qui travaille sur une poésie française).
Ruines du château de Liré où vécut Joachim du Bellay et qu'il mentionne dans son sonnet. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons. |
Lecture analytique du poème de Louise Labé, "Je vis, je meurs", Elégies et sonnets, 1545.
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Louise Labé par Pierre Woeiriot. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons. |
On pourrait vous demander : comment Louise Labé décrit-elle les tourments de l'amour ?
1. le choix du sonnet (2 quatrains/2 tercets : expression des tourments/explication et retour aux tourments ).
2. Le lyrisme
3. Un sonnet du désordre des sentiments amoureux (figures de l'antithèse et du parallélisme/sujet devient objet dans le dernier tercet).
Bonnes révisions !
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